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Histoire et usages
Le mot "ollaire" est un terme typiquement local à l'arc alpin italo-suisse.
Il est dérivé du mot latin "olla", "ollare", qui désigne un pot et l'action de fabriquer un pot. Cela se réfère directement à l'usage qui était fait de cette roche dès l'époque romaine (il y'a 2000 ans).
La pierre ollaire est en effet connue de longue date, dans tout l'arc alpin, pour être une bonne matière dans laquelle on peut réaliser par tournage, de véritables marmites en pierre !
Cet artisanat très particulier à perduré dans le Tessin jusque dans les années 1970.
Dans les alpes, le tournage de la pierre ollaire était déjà connu avant l'époque romaine.
En effet, des fraguements de bracelets en pierre ollaire on étés retrouvés par les archéologues. Les plus anciens datent de 500 avant J.-C.(Âge du Fer, époque celte). Ils sont surtout localisés dans les cantons alpins (Valais, Tessin, Grisons).
Comme autres important témoin du tournage de la pierre ollaire, signalons la présence quasi systhèmatique de gobelets (timbales) durant presque toute l'époque du Moyen-Âge en Suisse (fréquent du 6 ème au 13 ème siècle).
La vaisselle en Pierre ollaire avait valeur de faste à l'époque de la Rome antique.
Il est arrivé sous certaines modes, qu'elle compose jusqu'à 30% de la vaiselle domestique de certaines tables.
Pour ce qui est des gobelets médiévaux en pierre ollaire, ils sûrent quelques fois remplacer la terre cuite habituelle, là où cette roche était moins rare que l'argile.
Il est toutes-fois à noter l'usage sacré de ces timbales de pierre, puisque que beaucoup d'entres-elles se retrouvent accompagnant un féfunt, dans les nombreuses nécropoles romandes du Haut-Moyen-Âge (600-800 après J.-C.).
Il est encore à signaler dans ce chapitre du tournage, la fabrication alpine de lampes à huile, durant des siècles et jusqu'il y'a peu.
Elles pouvaient être de formes variées, rondes (tournées) ou rectangulaires (sculptées), selon modes et époques.
Le Lötchental et ses quelques gisements abritait ce type d'artisanat.
Mis à part le tournage nécéssitant une technologie lourde (tour à force hydraulique),
les mises au jour archéologiques nous ont permis de découvrir d'autres emplois anciens et attestés de cette roche si particulière.
Compte-tenu de sa facilité de gravage et de son excellente résistance à la chaleur et au feu, nos ancêtres locaux de l'Âge du Bronze sûrent vite en tirer parti afin d'en fabriquer des moules pour y couler les métaux en fusion, (bronze et étain).
Ces moules en pierre, souvent fragmentés, se découvrent dans les couches de notre passé allant de l'Âge du Bronze (de 2000 à 800 ans avant J.-C.), jusqu'au Bas
Moyen-Âge (15 ème siècle après J.-C.).
La pierre ollaire et le feu ont toujours fait bon ménage,...
et c'est pour cette rsre qualité, encore de nos jours, que cette roche est la mieux connue.
Il est en effet un autre usage fort apprécié que l'on tire de cette singulière matière, c'est la fabrication de fourneaux d'intèrieur pour chauffer les maisons.
Dans le Valais et le Tessin, nombreuses sont encore les vieilles batisses abritant un bienfaisant fourneau en pierre ollaire.
Il est même à noter que ce matériaux aux caractèristiques thermiques fort appréciées reviens à la mode de nos jours.
L'offre et la demande pour ce type de construction de fourneaux va grandissante.
Nous découvrons ainsi que les pays scandinaves sont aussi comme la Suisse, spécialistes en construction de fourneaux en pierre ollaire.
Chez nous, cette tradition semble remonter au Moyen-Âge, et en Valais, il est encore courant de rencontrer des fourneaux plus ou moins fonctionnels datés des années 1700.
En Suisse, il existent des spécialistes capables de réparer, mettre aux normes actuelles ou reconstruire de nombreux types de fourneaux en pierre qui sont traditionellement ronds ou carrés selon les régions.
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Qu'il s'agisse des scies, râpes, limes, ciseaux, mèches ou papiers de verre, tous ces outils sont autant adaptés et efficaces dans le bois que dans les roches tendres.
Il s'agit de matières que l'on préfère travailler par méthodes "douces" (sciage, limage, ponçage),
que par des méthode de taille par chocs(burin et massette).
La pierre à savon est une merveilleuse matière possédant la belle qualité de se laisser tailler par quiconque en ressent l'attirance, et cela sans aucune connaissance préalable... seulement animé par l'envie d'essayer.
Cette surprenante "matière à toucher" est souvent composée de talc pur à 98%, surtout lorque nous sommes en présence de stéatite. Il en résulte une impression savoneuse et glissante au moment d'avoir les mains en contact avec sa poudre de travail.
Contrairement à la plupart des autres roches existantes qui produisent un sable dur et crissant, les pierres à base de talc nous laisse en main et à l'oreille une impression d'"onctuosité" douce et agréable.
Autre technique, Le Tournage
Tout comme décris ci-dessus au sujet de la pierre ollaire,
la stéatite se prette admirablement bien au tournage, (comme le tournage sur bois.
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