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  La Joliette
 
 
La médaille  
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L'arbre et la pieuvre  
 
     
     
     
   
   La médaille de la Joliette    
   
   
     
 
 
 

Cet article vous propose de découvrir l’histoire de la conception et de la réalisation d’une médaille en étain coulé, tirée à environ 100 exemplaires dès Noël 2008.

 Bénéficiaire d’un contrat ISP dans les ateliers d’artisanat de la Joliette à la Jonchère et jouissant de quelques connaissances en gravure et en coulage des métaux, il m’a été proposé en automne 2008, de concevoir et réaliser de façon artisanale et accessible aux plus nombreux, une médaille en métal qui par son thème rappellerait l’existence et l’état d’esprit régnant en ce chaleureux lieu de réinsertion qu’est la Joliette.

 La présentation du sujet étant faite, je vous propose de découvrir succinctement les différentes étapes nécessaires à la réalisation en série de cette médaille commémorative.

 

 La 1ère étape de ce travail consista à réaliser une maquette du projet sur papier.

Une face dessinée représentant la superbe façade sud de la ferme qui nous accueille, et la seconde face laissant apparaître une devise écrite et une croix de malte traitée graphiquement de façon celtique par un jeu d’entrelacs croisés en relief.

Cette croix de malte n’est pas tirée du hasard puisque qu’elle est existante sous forme d’une sculpture en calcaire enchâssée dans cette même façade sud de la ferme. Précisons que cette sculpture originale en pierre, située juste au dessus de la porte d’entrée sud du bâtiment de la Jonchère n’est, elle, aucunement sculptée en style celtique mais en style simplement patté.

Quand à la devise entourant cette croix, sur la médaille, elle est le fruit d’une réflexion collective menant notre choix vers une phrase issue de l’imaginaire à Catherine notre cheffe, cette jolie stance évoquant subtilement tout le bien qui nous est souhaité en ce lieu de réinsertion, …  FAIS CE QUE TU ES !, devise à la suite de laquelle nous pouvons lire l’année 2008.

 

 2ème étape. Le dessin des faces recto et verso étant faits, il s’agissait maintenant de s’en servir afin de graver à l’échelle finale de 29 mm, un modèle de la médaille en 3 dimensions.

Cette très fine gravure fût exécutée dans une matière tendre appelée « cire de bijoutier », matériau surtout employé pour la réalisation de coulage de bijoux en 1 exemplaire par la technique de la cire perdue.

Cependant, dans ce cas-ci, le modèle réalisé ne sera détruit d’aucune manière lors du procédé. Il servira de modèle pour la confection d’autant de moules qu’on souhaite, et dans notre cas, chaque moule confectionné en silicone souple, pourra supporter 100 coulages donc 100 médailles avant de devoir être remplacé.

 

3ème étape. La confection du moule en silicone souple consiste simplement en l’enrobage du modèle en cire, avec un mélange liquide qui durcira en 2 heures. Ce procédé fait appel à la technologie de la silicone à 2 composants séparés. Une fois ces 2 produits mélangés, ils vont polymériser (durcir par réaction) après un temps relativement court, et se transformer en un produit stable, massif et caoutchouteux,

reproduisant très fidèlement les détails de l’objet enrobé. Il reste alors à ouvrir cette masse élastique afin d’en extraire délicatement le précieux modèle en cire pour le mettre à l’abri des maladresses

 

4ème étape. Le coulage du métal dans le moule est possible après avoir aménagé un trou d’entrée menant l’étain liquide jusqu’au creux laissé par le modèle gravé.

Le moule est maintenu fermement clos par une pince. Après refroidissement (env. 3 min), la pince est retirée, le moule est ouvert et la médaille chaude et encore munie du surplus d’injection est extraite avec soin.

 

L’étain, métal noble employé pour cette série de coulage, consistait en étain recyclé.

Ayant récupéré de vieilles channes valaisannes et toutes cabossées, il ne restait plus qu’à se munir d’un petit réchaud de camping et d’une robuste casserole en acier.

En effet, l’étain possédant un point de fusion parmi les plus bas chez les métaux (232°C), il est donc encore plus facile de réaliser des objets coulés en étain qu’en plomb qui, lui, ne fond qu’à partir de 320°C.

 

Le coulage pouvait commencer, le but étant de pouvoir proposer une démonstration de cette activité métallurgique en public, lors du marché de Noël du 5 et 6 décembre 2008, chose qui fût faite avec succès, puisque plusieurs dizaines de médailles et de porte-clés trouvèrent acquéreur pendant cet évènement, à la satisfaction de tout le monde.

 

5ème étape. Finissage de la médaille encore brute de coulage. Cette dernière opération a pour fonction de débarrasser l’objet de son surplus de métal dû au canal de coulée et de supprimer les éventuelles bavures.

Une fois la médaille limée et inspectée, il ne reste plus qu’à la polir et la patiner afin qu’émerge dans tout son relief, le fin travail de la gravure d’origine.

 

 

 

J.von Allmen

Fév 2009

 
 
 
 
 
     
     
     
   
 
     
     
     
     
 

 L'Arbre Enchanté et la pieuvre

 
     
     
 

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   L'arbre enchanté Partie 1  
     
     
     
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